William Kentridge, « More Sweetly Play the Dance » (2015), initialement à la Marian Goodman Gallery, New York en 2016, installation vidéo 8 canaux haute définition, 15 min, avec 4 porte-voix.
La pièce, encercle les spectateurs dans une parade de personnages apparemment sans fin. Véritable procession dansante de dessins animés et de vidéos, la frise longue de 35 mètres d’images et de son en mouvement invite à entrer dans une danse macabre tout en donnant l’occasion de réfléchir aux notions d’injustice et d’inhumanité.
Je m’intéresse à l’art politique, c'est-à-dire un art de l’ambiguïté, de la contradiction, de gestes inaboutis et d’issues aléatoires. Un art (et une politique) dans lequel l’optimisme est bridé et le nihilisme tenu à distance. Le film lui-même […] s’insère dans une série de projets qui traitent de désespoir en cette ère de disparition des utopies… - William Kentridge




QUESTIONNEMENTS
À quel moment un film devient-il une installation ?
L’image est-elle seulement visuelle ?
Lire une image et lire une histoire ?
La signification d'un objet est-elle seulement dans ce qu'il donne à voir ?
Où est la frontière entre art et communication ?